La loi sur les paris sportifs est perfectible

Ecrit le 15/10/2012 par Romain

L’affaire Nikola Karabatic qui a récemment tourmenté l’univers des jeux en ligne a sorti le président de l’ARJEL, Jean-François Vilotte, de sa torpeur. Celui-ci s’est défendu en annonçant que le dispositif sur les paris sportifs est tout à fait améliorable.

Une affaire a éclos grâce à la loi sur les paris sportifs de 2010

Interviewé à propos du récent scandale touchant le handball de Montpellier, J-F Vilotte a annoncé que l’arrestation de Nikola Karabatic et de son frère pour avoir parié sur leur propre match a été rendue possible grâce à la loi de mai 2010. Pour rappel, celle-ci interdit aux joueurs, aux arbitres et aux entraîneurs de parier sur un match auquel ils participent. A lui également de révéler que la loi a permis de mieux encadrer le marché des paris sportifs malgré la libéralisation excessive dont on l'accuse actuellement. D'après lui, celle-ci est une étape incontournable de l’histoire des paris sportifs compte tenu de l’évolution du marché virtuel.

La loi est encore améliorable

Ne voulant surtout pas affirmer que le dispositif de mai 2010 est parfait, à cause des récents évènements, Jean-François Vilotte annonce que celui-ci peut très bien être amélioré. D’ailleurs, à son arrivée à la tête de l’ARJEL en 2011, il a déjà remis 10 propositions d’amélioration du dispositif. Trois d’entre elles ont déjà été considérées à savoir la corruption sportive, la consolidation de la liste des conflits d’intérêts et le droit des fédérations à se renseigner auprès de l’ARJEL si un de leurs joueurs a parié pendant un match.